Une médiatrice animale à votre écoute à Ferrières !

Mariane Foligné, ancienne éducatrice spécialisée, s’est installée récemment à Ferrières-en-Gâtinais, et propose dorénavant des prestations de médiation animale et d’éducateur canin. Elle est diplômée des deux pratiques et accompagne les personnes en difficultés par le biais de ces trois compagnons à quatre pattes :

Iva, une chienne labrador de couleur sable très douce

 

Sulis, une borsky (chienne croisée border collie et husky) devenue hyper affectueuse contrairement à ses débuts

 

Rêva, une femelle berger australien très énergique mais qui sait se poser quand il faut travailler

 

 

Mais alors, qu’est-ce que la médiation animale ?

C’est une activité qui accompagne les personnes en difficultés, des personnes souffrant de divers troubles, aussi bien physiques que cognitifs, psychologiques ou sociaux, par le biais d’un animal. Cette pratique est basée sur l’attrait que l’animal exerce auprès des personnes et sur sa capacité à les stimuler. L’animal favorise le lien, la relation à l’autre. C’est un médiateur qui cherche l’interaction. L’animal, par sa présence, est source de plaisir et de bien-être, il peut devenir un acteur à part entière permettant à la personne de voir sa qualité de vie améliorée. Il joue dès lors un rôle dans le maintien ou le développement du bien-être de la personne.

« L’animal va vers l’autre sans jugement, sans intention, sans communication verbale, tout simplement avec sa propre personnalité », nous dit Mariane.

 

Comment s’organise cette approche thérapeutique et en direction de quel public pratiquez-vous ?

« J’ai trois chiens médiateurs, je prépare donc mon approche en fonction de la personne en face de moi, de ses difficultés, afin de savoir laquelle de mes chiennes est la plus susceptible de l’aider.

J’interviens principalement pour des troubles psychologiques sur les adolescents. En effet, avec mon passé d’éducatrice de rue, je suis spécialisée dans les relations humaines avec les adolescents, mais j’interviens également pour les personnes âgées avec des pathologies. Par contre, je n’agis pas sur les troubles physiques dans ma médiation animale, je ne suis pas formée à cela. 

Je donne des prestations pour des professionnels (Ehpad, maisons de retraite, écoles, service jeunesse…) mais aussi pour des particuliers. »

 

Un exemple concret à nous donner ?

« Je suis intervenue sur une dame âgée atteinte d’Alzheimer avec ma petite Rêva, la border collie, car c’est une chienne qui sait se poser et qui est ouverte au contact. Nous avons pratiqué des ateliers de découvertes, ou plutôt de redécouvertes de sensations, à travers le brossage de Rêva. En effet, pour cette dame, le fait de brosser Rêva lui a permis de se rappeler les sensations du brossage des cheveux, ce qui lui a procuré du bien-être. » 

 

Des résultats de guérison sont-ils visibles ?

« Pour l’exemple ci-dessus il n’y a pas de résultats de guérison en fin de séance. C’est une intervention essentiellement pour procurer du bien-être à la personne. Pour voir des résultats concrets sur les troubles psychologiques il faut bien entendu des mois de suivi, mais oui, c’est tout à fait possible. »

 

Qu’est-ce qui vous a donné envie de vous lancer dans cette pratique ?

« J’étais éducatrice spécialisée pendant 10 ans, puis un jour j’ai eu ma fille. Cela a tout chamboulé dans ma vie. J’ai revu mes priorités et j’ai souhaité passer plus de temps avec elle et mes chiens. En effet, les horaires de travail en tant qu’éducatrice de rue ne me permettaient pas de concilier ma vie personnelle et professionnelle, cela ne me comblait pas. Je voulais avoir du temps pour ma fille et avoir mes chiens avec moi pour travailler. Ma spécialisation en relation humaine, mon envie d’aider les autres, alliés à mon amour pour mes chiens, c’est donc tout naturellement que je me suis tournée vers la médiation animale. »

 

Avez-vous une anecdote à nous raconter ?

« Lors de la pandémie de la Covid-19, ma fille devait faire un test antigénique, sauf qu’elle ne voulait pas, elle ne se laissait pas faire car elle avait peur de l’énorme coton tige qu’on devait lui insérer dans le nez. À ce moment-là, j’ai pensé à mes chiens, au fait qu’ils pourraient l’aider. J’ai donc fait venir la plus petite, Rêva, qui s’est blottie de tout son poids sur ma fille, ce qui l’a tout de suite apaisé et détressé. Grâce à Rêva, ma fille s’est ensuite laissée faire pour le test antigénique. »

 

Quels sont vos futurs projets ?

« J’ai pour projet d’avoir un âne pour m’accompagner dans ma médiation animale. En effet, on ne s’en doute pas, mais par sa personnalité, l’âne présente de nombreux atouts que l’on peut mettre au service de l’épanouissement du bénéficiaire. »

Mariane souhaiterait également ouvrir un centre canin à l’avenir, et cherche de ce fait un terrain pour pouvoir développer son activité.

 

Vous souhaitez en savoir plus ou faire appel à ses services ? Contactez-là :

+33 6 73 06 39 27

chrysalaides@gmail.com

Facebook : Chrysal’aides médiation animale / Au Chant du Loup (Educateur Canin)

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